top of page
  • Photo du rédacteurCamille Delcour

La fraude ? Oui, même chez les PME !

Dernière mise à jour : 17 déc. 2021


S’il y a une dizaine d’années, les fraudeurs ciblaient encore les grandes entreprises pour gagner des montants astronomiques, aujourd’hui la réalité est bien différente. La fraude concerne tous les secteurs et toutes les tailles d’entreprises. À partir du moment où des mouvements d’entrée et de sortie d’argent se font dans une organisation, le risque existe bel et bien et chacune doit apprendre à le limiter. Le présent article est le premier de ma série sur la fraude et a pour d’informer que, maintenant, la fraude peut toucher même les plus petites entreprises.


La fraude – un phénomène mondial


On n’en parle pas souvent dans les couloirs des entreprises et lorsqu’une tentative de fraude intervient, sa communication en interne est souvent limitée, même dans les grands groupes. Cependant, les entreprises sont de plus en plus informées et munies de systèmes et méthodes de détection. Selon une étude de PwC en 2018 (Global Economic Crime and Fraud Survey 2018), 49 % des entreprises ont répondu avoir été victimes de fraude ces deux dernières années contre 36 % en 2016.



La fraude constitue bien un risque réel et ne doit pas être négligée, notamment en France où les entreprises sont plus touchées par rapport au niveau mondial (71 % des entreprises ont été victimes, niveau record, en 2018).


La cybercriminalité – principale fraude en France


Différentes études parviennent à définir les principaux cas de fraude. En 2018, la cybercriminalité devient le premier cas de fraude le plus rencontré en France, suivi des détournements d’actifs et des fraudes « astucieuses » dans laquelle on retrouve la typologie de la « fraude au président » (Communiqué de Presse PwC, février 2018, « La cybercriminalité devient la fraude la plus fréquemment signalée par les entreprises françaises »).


Les 10 principaux types de fraudes sont :

  • cybercriminalité,

  • détournements d’actifs,

  • fraude « astucieuse »,

  • fraude aux faux virements,

  • corruption,

  • financement du terrorisme,

  • comportement non éthique,

  • contournement d’embargo,

  • falsification d’information.

Pour certains de ces cas de fraude, le durcissement de la réglementation et la mise en place de sanctions plus strictes ont permis de réduire ou de forcer les entreprises à implémenter les moyens nécessaires pour sa détection. Notamment la Loi Sapin 2 qui a forcé toutes les entreprises à mener une analyse du risque de corruption.



La fraude touche même les plus petites entreprises !


Si la fraude dans le monde n’est pas en régression, il est évident que celle-ci continue d’augmenter au sein des PME. En 2016, l’étude PwC (« Global Economic Crime Survey 2016 : la fraude explose en France ») révèle que le phénomène touche toutes les entreprises françaises, quelle que soit leur taille, avec notamment un doublement de celui-ci sur les plus petites.

En effet, on constate que, depuis plusieurs années, les actes de fraudes ne sont plus réservés aux grandes entreprises, les actes sont effectués sur plusieurs entreprises avec des montants moindres. En 2017, le « Baromètre sur les pratiques des entreprises en matière de lutte contre la fraude et la corruption » mené par Grant Thornton montre que pour les entreprises de moins de 1000 salariés, 44 % des actes de fraude présentaient des préjudices allant jusqu’à 10 000 € et ne dépassent pas le million d’euros.



La fraude est un risque présent mondialement et dans tout type de secteur et taille d’entreprise. Ce risque n’est pas à prendre à la légère et il est nécessaire d’évaluer l’exposition à laquelle est soumise l’entreprise, sans tomber dans la paranoïa. Plusieurs moyens existent pour évaluer ce risque : audit, cartographie des risques ou mise en place de procédures internes sécurisant les flux financiers de l’entreprise.


Vous désirez en savoir plus sur votre exposition à la fraude et sur les moyens que vous pouvez mettre en œuvre afin d’en faciliter la détection ? Contactez-moi directement via le formulaire ou par téléphone.


 
50 vues0 commentaire
bottom of page